ZX 81, premier ordinateur que j'ai eu entre les mains, ce n'était pas le mien. Il n'avait même pas de sauvegarde. On a appris un peu de Basic avec ça. Boîte magique. Il n'y avait rien dedans, mais on sentait bien que...
Commodore 64, la révolution : sauvegarde sur cassette, programmes de jeux (j'ai attaqué un Bilbo the Hobbit en anglais que je n'ai jamais terminé). On l'a ensuite utilisé pendant des années pour piloter un synthétiseur Roland (Roland, la norme Midi, ses synthés, sa boîte à rythme et sa ligne de basse : la démocratisation de l'informatique musicale). Le copain s'est ensuite lancé dans une aventure malheureuse avec une guitare synthé abominable.
hors-sujet : vous voulez vous retrouver aux commandes d'un dinosaure ? Chargez l'émulateur Moog sur www.arturia.com.
Exelvision (!!!!), qui se rappelle ? Un ordinateur français (la société était implantée à Sophia Antipolis), design, modulaire, clavier infrarouge. Un bon Basic.
Amiga 512, disquettes rigides, une grande qualité sonore. Un superbe appareil.
Premier PC, d'occase, 8088, écran monochrome, imprimante Citizen. Quelques publications persos avec le programme de PAO "Finesse".
Ensuite, j'ai tout eu, 286, 386 (SX 25), 486 (DX 33), ...
Jamais Apple, trop cher et trop "branché". On m'a donné récemment un Apple 2 avec écran, manette, imprimante, sacoche, carton de disquettes, mais je ne l'ai jamais allumé. On a aussi récupéré un Mac première génération au boulot, mais il ne veut rien savoir.
Au boulot, arrivée en 1984 du "Nanoréseau" : "Serveur" Bull Micral 8086, MS-DOS 2, double disquette 5'1/4, réseau Leanord, 8 postes MO5 avec stylo optique et clavier en gomme (on ramassait les touches sous les tables tous les soirs). Un classeur de programmes en Basic. Des trouvailles comme Lucil (LUtte Contre l'ILlettrisme), programme d'alphabétisation destiné aux adultes migrants. Le premier journal de l'école, imprimé sur une Mannesmann Tally au bruit de mitrailleuse.
On a reçu ensuite deux appareils 286 de marque Normerel (?) - avec sortie VGA et Péritel (si, si), puis les marques actuelles sont arrivées (Packard Bell, Zenith) et la course à la puissance a commencé.