ok wolverine, je crois qu'on a compris
Essaie qd de regarder le match
Ah bon ? Même si on n'aime pas, on est obligé de faire semblant ? Ouh là làTiepGod a écrit:On te demande pas de l'aimer, on te demande de faire comme si tu l'aimait
TiepGod a écrit:MAIS j'ai parlé avec des personnes qui disaient les même chose et c'était loin d'être du second degrés.
Libération a écrit:
Foot. Le club français s'incline 3-0 en finale de la Ligue des champions.
Porto met Monaco sous sa coupe
Par Dino DIMEO
jeudi 27 mai 2004 (Liberation - 06:00)
envoyé spécial à Gelsenkirchen
inale de la Ligue des champions
A Gelsenkirchen (Allemagne), FC-Porto bat AS Monaco 3-0 Buts pour Porto : Carlos Alberto (39e), Deco (71e), Alenitchev (75e).
Encore raté ! Une semaine après Marseille, défait par Valence (1-0) en Coupe de l'UEFA, Monaco perd à son tour une finale, celle de la plus convoitée des compétitions de club, la Ligue des champions, en s'inclinant 3-0 face au FC Porto, hier soir à Gelsenkirchen.
Un prince pouvait-il devenir roi d'Europe ? Au vu du match d'hier soir, il reste encore beaucoup à faire. «Tactiquement, il sera impossible de surprendre l'autre, disait José Mourinho, le coach portugais, avant la rencontre. Un détail fera la différence.» Après son cuisant revers, Didier Deschamps estime : «Il y a eu plein de petites choses qui font la différence au plus haut niveau et il y a une logique dans le résultat de ce soir. Il n'y a pas eu le coup de pouce qui aurait pu nous mettre sur de bons rails.»
Le premier détail fut la blessure de Giuly, l'obligeant à sortir à la 22e minute. Le second fut une petite hésitation entre Julien Rodriguez et Andreas Zikos sur un centre de Deco. Carlos Alberto, à l'affût depuis un bon moment devant la cage de Flavio Roma, ouvre le score d'un but de raccroc mais bien placé (39e). Erreur fatale qui resserre encore un peu plus l'étau portugais.
Curiosité. Coup de froid pour les 15 000 supporteurs rouge et blanc venus de toute la France. Certains en grande pompe comme c'est l'usage sur le Rocher, d'autres de Nice et en voiture, avalant les 1 300 kilomètres. Pour ne manquer à aucun prix cette soirée historique, cette rencontre-surprise entre les deux meilleurs clubs européens de l'année. C'était presque une curiosité et le vainqueur allait empocher près de 19 millions d'euros, manne ô combien salutaire pour deux clubs frappés par des difficultés de trésorerie.
L'affiche FC Porto-AS Monaco était purement improbable en début de saison, l'ASM étant même coté à 80 contre 1 après le tirage au sort des poules de la première phase. Gelsenkirchen est donc devenu, pendant quelques heures, un improbable carrefour linguistique. Dans les tribunes, des Anglais, des Italiens, quelques Espagnols, autant de supporteurs qui avaient parié gros sur la présence d'une de leurs équipes en finale : Manchester, Chelsea ou Arsenal pour les uns ; le Milan AC ou la Juventus pour d'autres ; le Real Madrid pour les derniers. Si ceux-là ont assisté à une incertaine finale de Coupe d'Europe entre outsiders, ce ne fut que pendant une mi-temps. Car après l'ouverture du score, le match fut un calvaire et une magistrale leçon de foot pour les Monégasques. Vaillants certes, mais totalement impuissants face à la maîtrise d'un adversaire qui met Monaco sous sa coupe.
La machine mise au point par Mourinho donne tout son régime en seconde période. Monaco est condamné à courir après le score et la tactique portugaise en contre est efficace. Un trois contre trois met le Brésilien Deco, star de l'équipe, en position de tir. Il ne rate pas sa cible (71e). A l'heure de jeu, Mourinho a fait sortir son premier buteur, remplacé par le Russe Dmitri Alenitchev, qui place le coup de grâce (75e) pour Monaco.
Quadrillage. Cette soirée près des terrils vire au cauchemar pour Monaco et prend un goût amer pour tout le foot français. Les joueurs monégasques ont tout de même continué à jouer le jeu, à pousser, mais Porto ne perd rien de son calme et de son exceptionnel quadrillage du terrain.
Pour les joueurs de la principauté, le rendez-vous avec l'exploit tourne court et les esprits commencent à quitter cette dernière scène de la saison avant l'Euro. Ils rêvent de voyages. A commencer par les deux entraîneurs qui sont sur le départ. José Mourinho, le Portugais de 41 ans qui a remporté la Ligue des champions après avoir décroché celle de l'UEFA la saison dernière, a déjà son billet pour Chelsea. Didier Deschamps s'apprête à retrouver les couleurs de la Juve, son ancien club, et devrait rapidement être officialisé.
Quant aux joueurs, ils sont doublement surveillés. Dans les tribunes, les dirigeants des gros clubs européens sont venus faire leur marché et bon nombre d'affaires semblent en bonne voie, si elles ne sont déjà conclues. Giuly (Barcelone), Prso (Glasgow Rangers), Ibarra (Porto), Cissé (PSG), Morientes (Juventus). Mais on parle également de Squillaci, de Rothen côté monégasque, du Brésilien Deco (Chelsea) ou de Ricardo Carvalho, côté portugais. Comme si tout ce travail effectué depuis deux ou trois ans par les deux coaches allait se terminer au coup de sifflet final.
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