Rodney Bradford, jeune américain de 19 ans vivant à New York, a passé 12 jours en détention, suspecté d’avoir participé à l’agression de deux hommes avec une arme à feu dans le quartier new-yorkais de Brookly. Il clame son innocence tout au long de sa détention, mais le fait qu’il était déjà connu des services de police a joué en sa défaveur.
Son alibi était simple : il prétendait être à Harlem, chez son père, au moment ou le crime a été commis. Pour preuve, il maintient qu’il a envoyé un message à sa petite amie, via Facebook, une minute avant que le crime ait été commis. Les quartiers de Harlem et de Brooklyn étant éloignés géographiquement, l’avocat du suspect a pu le faire innocenter sur cette base. «C’était juste un alibi solide», a dit au New York Post l’avocat du jeune homme, Robert Reuland.
Cependant,l’accusation grince des dents : en effet, il suffit de connaitre l’identifiant et le mot de passe d’un abonné, pour pouvoir poster en son nom. «C’est la première fois que j’entends parler d’un message sur Facebook qui sert d’alibi», a déclaré au New York Times, John G. Browning, un avocat spécialisé dans les réseaux sociaux.
De plus les solutions pour masquer son IP, ou accéder à un PC à distance sont nombreuses, et pourraient justement interférer dans ce genre de cas...