Allez, petit résumé :
Donc le Stade de France, 81 338 places en configuration Foot/Rugby (je ne sais pas combien de places en concert, étant donné que tout le fond des gradins est inaccessible), hier soir, concert de Muse. La scène est immense, en forme de triangle. Les premières parties passent les gens piquent niquent en écoutant d'une oreille distraite, applaudissent poliment. A 20h45, la dernière première partie termine son set, salue et remercie. Une courte attente, les techniciens s'affairent sur scène, quelques balances, rapides. Vers 21h15, la foule trépigne, impatiente. A 21h30, le leader du groupe Matthew Bellamy débarque sur scène, costume gris argenté, ses compères à ses cotés. S'ensuit un déluge de sonorités, d'images, tout le haut de la scène se révèle être constitué d'écrans géants, diffusant des images en accord avec le thème de chaque chanson. Les tubes s'enchainent, la nuit tombe petit à petit, révélant toute l'ampleur du son & lumière. Une plateforme se détache et s'élève au dessus du public, avec les 3 musiciens à bord, afin que les moins chanceux qui n'ont pas de place devant puissent les voir. Une pause, le batteur du groupe demande à la foule de lever les mains pour qu'il puisse prendre une photo et la poster sur le
Twitter du groupe. Bellamy en profite pour s'éclipser, et revient portant un costume équipé de centaines de LED rouges dans l'obscurité, effet garanti. Une soucoupe volante remplie d'hélium décolle, à laquelle est suspendue une danseuse qui exécute une chorégraphie dans les airs, au dessus du public. La pluie se joint à nous, mais peu importe. On ressort avec des notes pleins la tête, le dos cassé, les jambes tremblantes. La foule se rue dans le RER, et les gens chantent à l'unisson des morceaux de chanson une fois monté dans les wagons, pendant le retour vers Paris...