Une guerre totale, des continents à feux et à sang, des atrocités méconnues de certains, encore moins admises...
La seconde guerre mondiale fut un évènement dramatique du siècle dernier pour tous les peuples et son impact se fait encore ressentir de nos jours.
Pendant que certains se battaient, d'autres encore étaient abandonnés de tous.
Dans ce contexte noir et sans équivoque, une seule chose à réuni les hommes, un seul terrain d'entente: le patrimoine.
A cet unique but, un état-major nazi incarné par le délégué du Fuhrer Alfred Rosenberg et le maréchal Goering avait été mis sur pied pour récupérer les oeuvres magistrales entreposées dans les pays occupés, pillant musées & maisons pour prendre possession des oeuvres de maitres.
La plupart des hommes étant sur le front ou résistants, l'initiative d'un contre fut américaine.
Une section inconnue des hauts faits de guerre et composée d'amoureux des arts de tous continents et de toutes professions (étudiants, historiens, experts) fut mobilisée pour récupérer ces oeuvres d'arts spoliées: la Monuments, Fine Arts and Archives section (MFAA).
Devenant des chasseurs de trésors des temps modernes, ces hommes reconnus et cités comme les Monuments men n'ont eu de cesse de traquer les oeuvres disparues, des mines de sel jusqu'aux chateaux allemands, afin de restituer les oeuvres aux musées & propriétaires.
Ou comment, en plein chaos, des hommes luttaient, non pour leur liberté, mais pour la sauvegarde de la mémoire mondiale.
Un texan, Robet M. Edsel, a rendu un ultime hommage à ces intellectuels méconnus de l'histoire qui ont oeuvrés pour la protection d'un patrimoine à travers son site, Rescuing Da Vinci en anglais.
Je vous invite à le consulter, même s'il reste très succint.