La deuxième guerre mondiale bat son plein.
Les femmes se retrouvent seules pour subvenir à leurs besoins et faire face à ceux de leur famille.
Une psychologue va ainsi de ferme en ferme pour louer ses services. Elle parvient dans un petit hameau. Et frappe à la porte d'une ferme. Le propriétaire des lieux, déjà âgé, répond bourrument. "Qu'est-ce qui vous amène ?"
" Du travail, du travail? C'est ben qu'jen ai mais c'est point un travail de femme." La femme insiste.
"J'ai une tonne de fumier à étendre sur un champs, à la sortie du village. Y vous faudrait déjà l'charger sur la charette épi ensuite faire le travail quoi."
Il n'a pas terminé sa phrase qu'elle s'empare de bottes à sa portée, prend la fourche et se dirige vers le tas de fumier.
Le fermier rentre en bougonnant et dis à sa partie : "C'qu'elles s'imaginent les femmes aujourd'hui."
Deux heures après, la femme se présente.
" Ah ben, vous avez tenu plus longtemps que j'croyais. Alors, vous laissez tomber". Il lui fallait à lui pas moins de cinq heures pour faire ce boulot. "J'ai fini" répondit la psychologue."Vous avez autre chose à me proposer ?"
La vieille intervient alors : "Dans la cave, une tonne de pommes de terre à trier. Trois Tas : les petites, les moyennes, les grosses. Y vous faudra trois p'tites heures. On soupe à 14h, vous aurez juste terminé.
Le couple se met à table seul, termine son repas seul, s'en va vaquer à ses occupations de l'après-midi seul. Quand la nuit commence à tomber, le vieux se décide à aller voir c'qui s'passe. Il trouve la femme assise devant deux tas de pommes de terres à peine commencés, une patate dans chaque main, son regard indécis allant de l'une à l'autre.
"Ben c'est'y pas possib ! Qu'est-ce qui vous ont fait mes patates ? Vous étalez un champs d'fumier en deux heures et presque une journée vous suffit pas d'commencer de trier un tas de patates !
" Ben... J'suis psychologue. Dans notre profession, on s'y entend pour fouiller la merde, mais pour prendre une décision..."