Alors qu’il y a un an, un jeune homme français avait été condamné à 3 mois de prison pour outrage à agent via Facebook, c’est en Angletterre cette fois-ci que la justice réagit à des insultes sur les réseaux sociaux.
Sean Duffy, un jeune britannique de 25 ans a été condamné à 18 mois de prison assortie à une interdiction de fréquenter les réseaux sociaux durant 5 ans.
Natasha MacBryde et Jordan Cooper
Ce jeune homme a proféré des insultes sur des pages commémoratives d’adolescents décédés. Il a commencé par écrire des insultes sur le site d’une jeune fille, Natasha, qui s’était suicidé en se jetant sous un train. Il a continué son forfait en plaçant le visage de Natasha sur une vidéo de "Thomas et ses amis" dessin animé pour enfant où les trains ont un visage humain.
Il y a eu ensuite la création de fausse page Facebook, suite au decés de Jordan Cooper, 14 ans. Sean Duffy a intitulé une page : "Jordan Cooper in pieces" avec un montage photo reprenant un couteau.
Ces victimes se nomment Hayley Bates, Lauren Drew, Natasha MacBryde, Jordan Cooper.
Et même si son avocat a mis en lumière le fait que Sean Duffy est un autiste qui verse dans l’alcoolisme, en passant ces journées sans emploi sur les réseaux sociaux. Il est de plus en plus inquiétant de voir de tel dérapage.
L’utilisation de Facebook et de tous les réseaux sociaux à outrance, déplace la délinquance et les actes malveillants sur le monde virtuel du Web. Ces pertubateurs d’Internet, appelé Troll dans le monde du Web, a été condamné au même titre que s’il avait proféré ces cruelles insultes en pleine rue, ce qui permettra peut-être aux autres de ne pas considérer l’espace internet comme libre de droit.
Une situation qui peut paraître nouvelle mais qui existait bien avant dans les forums où les webmasters devaient gérer de nombreux dérapages, seulement la notoriété des sites tel que Facebook, Google + ou autre Twitter expose aux yeux de tous ces dérapages incontrôlés et la justice qui pouvait jusqu’alors ne rien voir, se retrouve dans l’obligation de sévir.
Source : Le Guardian