Tremblez, Firefox, Opéra, et autres safari, Google se lance dans la bataille qui fait rage des navigateurs Internet. En effet, le dernier né Chrome arrive, et compte bien se faire une place dans les rangs. Pour le lancement, Google a d’ailleurs publié une BD de 38 pages afin de présenter le logiciel. On sent dés lors que le projet voir le jour après une longue période de refléxion.
Le défi que se lance Google est le suivant : Repenser le navigateur web qui n’est finalement qu’une enveloppe, afin de pouvoir utiliser les contenus des sites webs d’aujourd’hui et de demain.
Dans le domaine des navigateurs web, on devine qu’il va devenir de plus en plus compliqué d’être innovant. Alors que propose Chrome de plus que les autres ? La réponse est claire : en plus de reprendre le meilleur de chaque navigateur déjà existant, la firme aux innombrables têtes choisit de proposer quelques améliorations qui lui sont propres.
Un exemple : l’isolation des processus en mémoire de chaque onglet est une des grandes nouveautés de IE8, et permettra de fermer un onglet seulement en cas de bug majeur sans forcement fermer le navigateur lui même, afin de ne pas perdre du travail en cours. cette amélioration est donc reprise dans Chrome.
Au niveau des nouveautés, elles sont légion. Chaque onglet peut être déplacé facilement, et ce même d’une fenêtre à l’autre. Un mode vie privée sera présent, et applicable à la totalité des onglets, ou a seulement un seul. L’utilisation du moteur WebKit est assurée, l’utilisation des scripts Java devrait être assouplie et rendue plus rapide. Et ce ne sont qu’un échantillon des nouveautés qui seront disponibles.
La sortie de la première bêta est aujourd’hui, mais uniquement pour Windows, les versions Mac OS et Linux étant toujours en préparation. Selon Google, le navigateur serait loin d’être terminé, et on peut dés à présent que si il réussit à se faire une place dans l’offre déjà présente, il pourrait faire du tort à Firefox et Internet Explorer, les deux navigateurs dominant le marché pour l’instant. De plus, l’équipe qui dirige le développement de Chrome est celle qui avait donné naissance au projet Phoenix, projet préliminaire à Firefox.
Cependant, Mozilla semble assez sur de lui avec Firefox, et accueille la venue de Chrome comme un partenanire et non pas comme un concurrent. Il faut dire que 85% des revenus de Firefox sont issus de Google. Selon John Lilly, chef de la direction au sein de Mozilla, la concurrence ne peut qu’entrainer l’innovation. Il publie d’alleurs dans son blog : " On a pu le constater cette année avec une énorme amélioration des performances JavaScript, des progrès en matière de sécurité et d’interface utilisateur. J’espère que cela va continuer avec l’arrivée de Google "