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Du nouveau pour Google... |
| Actualité publiée par madalx le Mercredi 11 Janvier 2006 |
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Marchand des 4 saisons ?
A l’occasion du CES 2006, Google a annonc� l’ouverture imminente du �Google Video Store�. De quoi s’agit-il ? Du premier � march� vid�o virtuel � permettant aux consommateurs d’acheter et louer un large panel de contenus vid�o en provenance des principaux networks am�ricains, mais aussi de ligues sportives professionnelles, de soci�t�s du c�ble, de producteurs ind�pendants et de r�alisateurs. Cette collection promise � une croissance rapide devrait inclure notamment des films et s�ries de �prime-time� ainsi que des hits �classiques� provenant de CBS, un large choix de matches de la NBA, des clips musicaux en provenance de SONY BMG, des interviews, des reportages historiques et beaucoup d’autres contenus encore�
Larry Page, le co-fondateur de Google, a expliqu� : "Google video permettra de voir de tr�s nombreuses videos en haute qualit� pour la premi�re fois sur la toile� Vous allez pouvoir chercher et naviguer au sein des contenus propos�s, et nous nous chargeons de la facilit� et de la rapidit� avec lesquelles il sera possible de visualiser tout cela". S’agissant des producteurs ind�pendants de vid�o, il a tenu � ajouter : "Pour les producteurs de vid�o et plus g�n�ralement quiconque dispose d’une camera vid�o, Google Video s’engagera � leur donner acc�s � une plateforme de publication leur donnant un acc�s � l’int�gralit� de l’audience de Google sur le mode rapide et gratuit."
Disponible tr�s bient�t, le service offrira aux visiteurs de la page Google Vid�o (accessible � l’adresse http://video.google.com) de naviguer au sein de bases de videos regroup�es par th�mes et cat�gories, aussi bien depuis le magasin en ligne que depuis les recherches classiques Google. On pourra �galement acc�der � l’int�gralit� des collections videos en entrant simplement des mots-cl�s dans la boite de recherches, � l’instar de ce qu’on fait habituellement dans le moteur de recherches �standard’�
Du cin�ma, du basket, de l’histoire, de la chanson, etc.
Outre l’accord avec le grand Network CBS, Google met en avant celui avec la NBA, ainsi que celui avec Sony BMG qui lui permettra de proposer des clips et vid�os de concert d’artistes l�-encore am�ricanocentr�s (bien que souvent � rayonnement mondial) : Christina Aguilera, Beyonce, Alicia Keys, Jessica Simpson, Shakira, System of a Down, Usher, etc. Les documentaires historiques en provenance d’ITN ne seront pas en reste, avec notamment des dossiers populaires et des images r�centes � telle que la mort et l’enterrement du Pape Jean-Peaul II. Last but not least, on devrait d�s les premiers temps retrouver des vid�os �ducatives, des films de la collection Getty Image, des dessins anim�s populaires (F�lix le chat, Casper le gentil fant�me, etc.) ainsi que des interviews men�es par un journaliste c�l�bre outre-atlantique, mais tr�s peu connu ici : Charlie Rose. Ses interlocuteurs : Henry Kissinger, Oliver Stone, Quentin Tarantino, Martha Stewart, Martin Scorsese, Harrison Ford, Dan Rather, Charles M. Schulz, Steve Jobs, Jay Leno, etc.
Google Vid�o et Intel ViiV
Une aubaine pour Google : l’annonce par Intel de sa plateforme de loisirs num�riques (les am�ricains parleraient plut�t de Digital Entertainment). Une annonce aussit�t contr�e � comme il fallait s’y attendre - par AMD, voir nos �ditions pr�c�dentes et � venir� En tous cas, mis dans la confidence, Google va collaborer directement avec Intel pour apporter � sa plateforme Viiv (d�velopp�e � Ha�fa) Google Vid�o. Un argument de poids pour une plateforme qui veut conqu�rir et s�duire (ce qui revient au m�me) un maximum d’utilisateurs � m�me si � c�t�, Intel va collaborer aussi avec Yahoo !
Encore faudra-t-il, si les deux partenaires veulent un d�veloppement mondial de leur projet commun, que Google Vid�o s’adapte aux r�alit�s europ�ennes et locales. L’int�r�t pour l’utilisateur est en terme de richesse de contenu, de facilit� d’utilisation et d’acc�s aux catalogues vid�os depuis son ordinateur ViiV, d’interop�rabilit� des formats enregistr�s et lus et de transfert sur des appareils audio/vid�o con�us � cet effet. De plus, on sait qu’Intel met en avant pour Viiv sa capacit� � g�rer notamment la vid�o en haute definition et le son surround. Commentaire de Kevin Corbett, Vice-Pr�sident d’Intel et directeur g�n�ral du groupe charg�s des contenus : � Avec l’explosion des choix en mati�re de �digital entertainment’, les consommateurs cherchent la simplicit�, un mode �vident pour trouver du contenu qu’ils veulent pouvoir visualiser tout aussi simplement quand �a leur chante. La technologie Viiv a �t� justement con�ue afin de faciliter la vie des enterprises telles que Google, qui souhaitent offrir des plateformes performantes reposant sur les DRM d’une part tout en assurant une parfaite interop�rabilit� entre appareils. �.
Oui, mais � quel tarif ?
Le concept de Google repose sur une offre diff�renci�e offrant � la fois des �missions gratuites et du contenu � la vente ou � la location (on �voque un tarif moyen de 1,99$ par fichier) de programmes de sport et de s�ries TV. Le petit plus Google ? Google Video Store ne souhaite pas imposer de prix fixe � ce qui n’a pas le m�rite de faire jouer la concurrence et donc de permettre � des petits acteurs de trouver leur public face aux gros monstres de la production. Mieux : concr�tement, la firme de Page et Brin ne se contenterait de pr�lever � que � 30% des revenus encaiss�s par les fournisseurs de contenu� De quoi s’imposer face aux nombreux acteurs de la VOD qui ont, pour la plupart, encore peu d�coll� (� l’exception notoire d’un CanalPlay via Free qui a connu dans notre pays des d�buts tr�s prometteurs, justement avec un tarif promotionnel de 1,99� le film lou� et une marge relativement faible). Et de quoi inspirer de la crainte � Apple qui a mis r�cemment le feu aux poudres, en lan�ant la commercialisation via iTunes d’�missions de t�l� et de clips vid�o (qui rappelons-le, comme les scopitones, �taient � la base des outils marketing�). Actuellement, iTunes propose au bas mot 3000 clips et quelques centaines d’�missions de t�l�, au contenu assez disparate et tous propos�s � un prix � standard � (1,99$) qui ne fait pas le plaisir de tous aussi bien parmi les producteurs ind�pendants que parmi les majors du cin�ma et les gros networks.
Reste la protection des donn�es qui peut d�cider ou non un maximum d’acteurs de l’Entertainment mondial � mettre ses pas dans les pas de Google Vid�o. A son habitude � celle de ne pas d�pendre technologiquement d’un tiers, fut-il partenaire � la firme californienne a d�velopp� sa propre technologie de protection contre la copie. Une technologie optionnelle, le fournisseur de contenu pouvant tout � fait choisir de ne pas l’adopter. Cons�quence susceptible de f�cher : cette technologie impose pour utiliser le lecteur vid�o ad hoc (celui li� au moteur de recherche) d’�tre en ligne et donc d’�tre connect� au service afin de pouvoir lire les vid�o t�l�charg�es. Si l’on prend l’exemple de CanalPlay en France, �a n’est pas le cas (sauf avec le syst�me Free) : apr�s t�l�chargement du fichier, on peut le lire et le relire � souhait pendant 24 heures sans �tre pour autant connect� en permanence au Net� Alors pourquoi une telle contrainte sur Google Vid�o ? Parce que le g�ant am�ricain des recherches souhaite limiter � et donc contr�ler autant que faire ce peut- le transfert des fichiers r�cup�r�s sur des PMP, PMV et autres iPod Vid�o ou PSP. M�me si la protection est, encore une fois, optionnelle, Google s’est vu reprocher ce contr�le par quelques journalistes � l’occasion de la conf�rence de presse de Larry Page, celui-ci bottant en touche en expliquant qu’aucun syst�me de protection existant n’est aussi efficace que le sien� C’est un peu court, jeune homme ! D’autant qu’en plus, Google Vid�o ne s’adressera d’embl�e qu’aux seuls utilisateurs de plateformes PC, les utilisateurs Macintosh �tant une fois de plus consid�r�s comme la cinqui�me roue du carrosse ...
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