L’Icann, l’organisation en charge de la gestion des noms de domaine, a décrété ce lundi 20 mai 2011 la libéralisation des extensions des noms de domaine.
Jusqu’à maintenant, chaque site internet était libre, pour les deux premières parties de son adresse internet (le www et le nom de domaine) mais l’extension était en quelque sorte figée. Il existe en effet environ 300 extensions génériques possibles telles que les .fr .com .it et .de... qui correspondent souvent à des critères géographiques entre autres. Depuis l’an 2000, une première évolution avait été initié par l’Icann avec l’arrivée d’extensions plus ciblées telles que le .mobi, le .info ou encore le .xxx (14 en tout).
L’icann a décidé de mettre fin à cette limitation en permettant à chaque entreprise de déposer l’extension de son choix, ainsi on va voir apparaître des extensions variées : la ville de Paris aurait déjà l’intention de déposer un .paris par exemple. Les possibilités sont infinies, par exemple un .pc-infopratique.
Cette possibilité sera tout de même asséjuttie à des conditions spécifiques : il faudra commencer par déposer un dossier de candidature d’environ 200 pages à partir du 12 janvier 2012, et surtout débourser la modique somme de 185 000 $ pour la création et de 25 000 $ annuels de frais de gestion. Il est certain que le nombre de candidature en sera par conséquent plus réduit.
Entre 300 et 1000 entreprises ou collectivités sont attendus pour la première vague de dépôt des candidature de 90 jours, il va sans dire que les recettes de la création de ses nouvelles extensions seront non négligeable pour un organisme tel que l’Icann. Même si ceux-ci s’en défendent et annoncent que ces prix sont surtout gages de dépôt de candidature de qualité.
Bien sur, toutes les marques tremblent, celle-ci vont se voir dans l’obligation de s’offrir leur nom en extension. Même s’il existera un droit de préemption sur leur nom, ceci ne sera gratuit.
On a tous en souvenir qu’au début d’Internet plus d’une star a été obligé de passer par la justice pour retrouver son nom qui avait été acheter par un autre. Cela pourrait devenir amusant, même si le montant risque de réfréner toutes les bonnes blagues qu’on pourrait imaginer.