Stop aux ventes li�es entre PC et OS

Les associations continuent leur guerre contre les ventes li�s d’OS et de PC.
Le groupe de travail Detaxe, cr�� en 1998 publie une lettre ouverte� aux constructeurs et aux distributeurs de micro-informatique.
Apr�s l’assignation� de l’UFC Que choisir de plusieurs grandes marques pour ventes li�es entre logiciel et mat�riel, cette lettre demmande ouvertement aux constructeurs et distributeurs de respecter le code de la consommation en permettant aux utilisateurs de choisir de fa�on �clair�e les logiciels dont ils veulent se servir.

La lettre d�nonce plusieurs points :

Un surco�t bien cach�
Avec le mat�riel informatique, vous imposez l’achat de logiciels pr�-install�s qui repr�sentent de 10 � 25% du prix total sans que cela n’apparaisse jamais. Ainsi, vous masquez au consommateur la r�alit� de son achat et rendez difficile la comparaison des offres, puisque les configurations logicielles varient d’un mod�le d’ordinateur � l’autre. Par d�faut d’information claire, vous masquez souvent aussi certains surco�ts diff�r�s (abonnement aux signatures d’un antivirus, logiciels de bureautique en version d’essai � dur�e limit�e).
Le client se voit donc refuser toute possibilit� d’acquisition d’une machine nue ou configur�e avec les seuls logiciels qui l’int�ressent. N�anmoins, il conserve le droit de se faire rembourser. Mais ce dispositif, inadmissible puisqu’il impose au client de faire l’avance, s’est r�v�l� inapplicable et inappliqu� ! Inapplicable : comment formuler ou seulement penser le remboursement quand le prix n’est annonc� nulle part ? Inappliqu� : preuve a �t� faite que des proc�dures interminables, voire absurdes, des propositions de montants d�risoires ou m�me le d�ni sont les r�ponses habituelles aux demandes de remboursement.

Un achat orient� (et quelques pi�ges)
Par la pr�-installation obligatoire, vous forcez �galement l’orientation des consommateurs vers des solutions logicielles particuli�res, au gr� de vos accords avec les �diteurs de logiciels. Elles ne correspondent pas n�cessairement � l’int�r�t ou au choix du client.
Nombre de ces logiciels (� commencer par Microsoft Windows OEM) sont � p�rissables � : ils ont une licence d’usage limit�e � la seule machine achet�e, voire � la seule carte-m�re . Par ailleurs, ils ont souvent l’inconv�nient d’enfermer l’utilisateur dans des formats sp�cifiques � une certaine marque, ne communiquant pas avec d’autres syst�mes.

Mais �galement le pretexte de l’ignorance du consommateur comme justification ou encore le monopole perp�tuel cr�� ainsi.

Tous les d�fenseurs actifs du logiciel libre sont confront�s continuellement � ce probl�me et avec le soutien de l’APRIL (l’Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre ) et l’ADULLACT (Association des D�veloppeurs et des Utilisateurs de Logiciels Libres pour l’Administration et les Collectivit�s Territoriales), cette lettre demande une r�action aux constructeurs et distributeurs afin de conna�tre la position de chacun face � ces pratiques ill�gales.���